Berlusconi met de nouveau la pression sur le gouvernement Letta

(Belga) L’ex-chef du gouvernement Silvio Berlusconi s’est fait de nouveau menaçant vendredi à propos de la suppression de l’impôt foncier sur la résidence principale dont il a affirmé que c’est « la base » de la survie du gouvernement Letta.

Les Italiens « ne doivent plus payer l’IMU (la taxe foncière) sur la résidence principale ni sur les terrains et bâtiments agricoles (…) c’est la base du gouvernement » de grande coalition, a affirmé M. Berlusconi dans un communiqué. Le Cavaliere, peu disert depuis la confirmation de sa condamnation pour fraude fiscale il y a 10 jours, réagissait à des informations venant du ministère des Finances selon lequel il serait « injuste » d’éliminer l’IMU pour tout le monde, y compris les couches plus riches de la population italienne. « Notre bataille pour l’IMU est un combat pour la liberté. 80% des foyers italiens sont propriétaires du logement où ils résident et la certitude de leur avenir est fondé sur leur maison », a ajouté M. Berlusconi. Il a rappelé qu’il avait lui-même aboli cette taxe en 2008, rétablie par le gouvernement Monti (novembre 2011-printemps 2013) dans le cadre de mesures d’austérité réclamées par l’Union européenne et qui rapporte environ 4 milliards d’euros par an à l’Etat italien. Selon M. Berlusconi, la taxe sur la résidence principale a provoqué une chute du marché immobilier et la perte de 150.000 emplois sur un an avec 1,694 million d’employés du secteur fin 2012. Selon les médias, une partie du PDL pousse M. Berlusconi, 76 ans, à faire tomber le gouvernement et essayer de provoquer de nouvelles élections avant octobre et l’entrée en vigueur de sa peine: un an de prison qu’il purgera aux arrêts domiciliaires en raison de son âge, ce qui l’empêcherait de mener directement une campagne électorale. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire