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Vers une meilleure formation des enseignants ?

Six chantiers sont prioritaires dans la réforme de la formation initiale des enseignants, d’après les constats de l’évaluation du Centre d’études sociologiques des Facultés universitaires Saint-Louis (FUSL).

Ce document sera présenté prochainement au parlement et au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt. « Tout d’abord, il faut redéfinir le métier d’enseignant. Tout le monde n’est pas fait pour l’être. Et il faudrait peut-être instaurer un examen d’entrée ou une année préparatoire », a expliqué mardi après-midi Luc Van Campenhoudt, promoteur de l’évaluation. Le document mentionne aussi l’importance d’une formation continue des enseignants.

Les chercheurs des FUSL proposent de former les futurs enseignants en dehors de l’école à travers le milieu associatif et social. Un meilleur accompagnement des jeunes enseignants est également nécessaire afin d’éviter un taux élevé d’abandon dès les premières années de pratique professionnelle.

« Les formateurs des futurs enseignants n’ont pas assez d’expérience de terrain », a indiqué Luc Van Campenhoudt. La solution serait de réformer la formation des formateurs, de mettre en place des ateliers pédagogiques et d’offrir des incitants financiers ou symboliques aux maîtres de stage.

Un autre chantier important, d’après l’évaluation, est la revalorisation du métier et la collaboration entre les différents secteurs de l’enseignement. Enfin, le système institutionnel doit être restructuré et vidé de ses incohérences et dispositifs inapplicables. « Les enseignants ne se voient pas comme les membres d’une institution, mais comme des indépendants en relation singulière avec leurs étudiants », a ajouté Luc Van Campenhoudt.

LeVif.be avec Belga

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