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Vers davantage d’interdictions de résidence dans les cas de violence domestique

Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) souhaite que le parquet utilise davantage les mesures d’interdiction temporaire de résidence en cas de violences conjugales. Il ressort en effet d’une étude que cette mesure est très peu mise en pratique, rapportent les journaux de Mediahuis jeudi.

Une évaluation du ministère public fait état de 94 interdictions de résidence arrêtées l’an dernier, dont 74 rien que dans le Limbourg.

« Nous sommes de grands partisans de l’interdiction de résidence temporaire », justifie Veerle Cielen, magistrat de référence du Limbourg pour la violence intrafamiliale. « Nous pouvons de cette manière donner le signal qu’une limite a été franchie, et instaurer une période d’apaisement. Une interdiction de résidence peut aussi être décidée avant qu’un méfait ne soit commis. Le fait qu’il y ait menace de danger suffit. Dans les dix jours, les parties doivent se rendre au tribunal de la famille. Entre-temps l’aide peut déjà débuter ».

Chaque jour, environ 100 plaintes concernant de la violence entre partenaires sont introduites. La police est dans tous les cas en faveur d’une multiplication des interdictions de résidence. Le ministre Geens se penche actuellement sur la manière de promouvoir cette mesure.

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