Jacqueline Galant (MR), Marie-Christine Marghem (MR) et Catherine Fonck (CDH) © BELGA/Eric Lalmand

Survol de Bruxelles: concertation entre les trois Régions la semaine prochaine

La ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR), organisera – en principe la semaine prochaine – une concertation avec les trois Régions et les différentes associations concernées par le survol de Bruxelles et les nuisances engendrées par les mouvements aériens au départ de l’aéroport de Bruxelles-national, a-t-elle annoncé jeudi.

Cette concertation avait notamment été réclamée par la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault (cdH), qui a accueilli « avec satisfaction » la constitution d’un tel groupe de travail.

Mme Galant a indiqué dans un communiqué avoir reçu jeudi matin le chef de cabinet de Mme Fremault, Stéphane Nicolas, alors que des négociations vont s’ouvrir avec la Région bruxelloise sur les astreintes que celle-ci est en droit de réclamer pour le survol de la capitale et des nuisances sonores qui en découlent, en vertu de l’ordonnance rendue le 31 juillet dernier par le tribunal de première instance de Bruxelles.

Elle a rappelé avoir donné le 23 octobre l’instruction à Belgocontrol de faire appliquer un retour à la situation d’avant le 6 février, date de la sixième étape du « Plan Wathelet » et de l’entrée en vigueur de deux nouveaux virages à gauche pour les avions décollant de l’aéroport de Zaventem, ce qui a depuis lors déclenché une vive opposition. « Dès que je suis entrée en fonction, j’ai pris mes responsabilités », a déclaré Mme Galant, cité par le communiqué.

Elle a précisé qu’il s’agissait là d’une première étape. « Belgocontrol a besoin de 30 semaines afin d’exécuter l’instruction. Ce délai est notamment nécessaire pour des raisons de sécurité », a souligné la ministre, promettant « un suivi précis du respect des délais dès la semaine prochaine ».

En ce qui concerne les mesures structurelles, une concertation sera organisée avec les trois Régions et les différentes associations, a indiqué le ministre fédérale. « Ma volonté comme ministre est d’écouter tous les acteurs concernés par le survol. On aura besoin de tout le monde afin de trouver une solution durable », a-t-elle assuré.

Mme Fremault a pour sa part accueilli avec satisfaction la réponse positive de Mme Galant pour la constitution d’un groupe de travail qui rassemble la Région bruxelloise et le Fédéral et, plus largement, l’organisation de réunions avec l’ensemble des parties concernées par la problématique.

« Nous nous sommes entendues aujourd’hui à ce sujet afin de fixer un rendez-vous dès la semaine prochaine pour déterminer les modalités de ce groupe de travail », a ajouté la ministre bruxelloise.

Elle a assuré que la Région bruxelloise « y participera de manière constructive » pour que le fédéral puisse proposer, le plus rapidement possible, une solution globale, durable et équilibrée qui n’oppose pas les Bruxellois entre eux et qui, comme le prévoit l’accord du gouvernement régional bruxellois, « tient compte de l’évitement des zones les plus densément peuplées ainsi que de la sécurité aérienne comme critères prioritaires ».

Pour autant, et comme elle l’annoncé à plusieurs reprises, Mme Fremault n’entend pas renoncer aux astreintes qu’elle peut percevoir dans un délai de six mois (prévu par l’ordonnance du tribunal de première instance). Ces astreintes constituent, selon elle, « un moyen de pression de nature à privilégier une solution rapide et globale dans l’intérêt de la qualité de vie de tous les Bruxellois ».

Ces astreintes peuvent être réclamées durant une période de six mois, qui débute le 1er novembre.

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