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Sécuriser les uns et les autres pour débloquer la situation

Pour le député CD&V Hendrik Bogaert, un futur accord fédéral passe par la nécessité de sécuriser les Francophones sur le plan financier et les Flamands sur les frontières de leur territoire.

Un tel « memorandum of understanding » permettrait d’évacuer la peur des uns et des autres, a-t-il affirmé mercredi matin sur les antennes de La Première radio de la RTBF. Il est également d’avis que la N-VA est désireuse d’arriver à un accord.

S’il était à la place du négociateur fédéral Wouter Beke, Hendrik Bogaert chercherait, plutôt que d’écrire une grande note, à rédiger une seule page. Elle établirait que les partis flamands sont d’accord pour sécuriser les Francophones sur le plan financier et que les partis francophones sont d’accord pour sécuriser la Flandre en renonçant à vouloir faire de certaines communes flamandes des communes francophones.

Selon lui, les garantes flamandes sur la loi de financement existent et les transferts de sécurité sociale, proposés tant par la N-VA que par le CD&V, ne représentent que 15 milliards sur 115.

Pour M. Bogaert, le CD&V n’est pas la N-VA, qui est un parti séparatiste. Il dit comprendre que cela fasse peur aux Francophones mais pense que le parti de Bart De Wever veut un accord, pour autant qu’il soit sécurisé à propos des frontières territoriales.

Il a donc répété que le CD&V n’envisage de gouvernement sans la N-VA. La mettre de côté la rendrait plus forte encore et risquerait de déstabiliser le pays. Les déclarations faites lundi par Mark Eyskens et Wilfried Martens ne reflètent que leur opinion personnelle, a-t-il dit.

Selon le député, les négociations fédérales portent actuellement sur des propositions « qui se trouvent dans le périmètre du CD&V » et que celui-ci pourrait donc accepter, moyennant quelques négociations, aux côtés de la N-VA.

Le Vif.be, avec Belga

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