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Secteur culturel flamand stupéfait par les économies touchant des institutions renommées

Le secteur flamand de la culture a indiqué vendredi être stupéfait par les mesures d’économie frappant des institutions bruxelloises bénéficiant pourtant d’une renommée internationale. Ces institutions sont importantes pour le rayonnement international du secteur culturel et du pays, insiste-il dans un communiqué.

De Standaard écrivait vendredi que la Bibliothèque royale verrait son budget raboté de 1,1 million d’euros en 2015. Celui de l’Institut des sciences naturelles sera diminué de 827.000 euros, le Musée du Cinquantenaire aura 723.000 euros de moins et le Musée des Beaux-Arts de Bruxelles devra subir une réduction de budget de 721.000 euros. Toutes les organisations dépendant du fédéral devront faire des économies.

« Nous constatons la même dynamique bizarre que celle en vigueur en Flandre », explique Paul Corthouts, de la Concertation des organisations artistiques (Overleg Kunstenorganisaties/oKo). « D’une part, chacun est d’accord de reconnaître le talent de nos artistes et organisations artistiques. Mais d’un autre côté, on rabote sévèrement leurs moyens de fonctionnement ». oKo pose aussi la question de la valeur d’un accord gouvernemental.

L’accord fédéral mentionne pourtant que « le gouvernement fédéral continue à investir dans les institutions culturelles fédérales que sont La Monnaie, l’Orchestre national de Belgique (ONB), le Palais des Beaux-Arts (BOZAR), en harmonie avec les régions ».

Les organisations culturelles de Flandre et de Bruxelles savent par expérience que de telles économies « auront un impact catastrophique sur le fonctionnement de ces institutions ». Elles se déclarent donc solidaires de leurs collègues bruxellois dépendant du fédéral.

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