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Quatre « jours blancs » en moyenne en juin dans les écoles

Le Vif

Le nombre de « jours blancs » durant lesquels les cours sont suspendus pour permettre les corrections d’examens et les délibérations se limite depuis quelques années à quatre en moyenne en juin. Pour des raisons budgétaires, aucune mesure structurelle du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles n’est envisageable cette année.

Les établissements scolaires sont tenus par une loi de 1971 d’ouvrir leurs portes durant ces jours blancs et d’assurer un encadrement des élèves jusqu’à la fin de l’année scolaire, le 30 juin.

Début 2008, un décret a drastiquement limité le nombre de jours blancs, et avec eux le temps susceptible d’être consacré aux épreuves et aux conseils de classe. Les jours blancs se limitent désormais en moyenne à trois en décembre et quatre en juin, a répondu récemment la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet, interrogée par Florence Reuter (MR) au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les écoles organisent elles-mêmes des garderies, des activités récréatives, sportives ou culturelles, certaines accueillent des associations (ONG, asbl, Adeps, cercles sportifs). L’organisation relève de l’autonomie des directions et des pouvoirs organisateurs.

Mais contrairement à ce qui a déjà existé par le passé, le gouvernement n’est pas en mesure cette année de soutenir des activités spécifiques durant cette période. « La réalité budgétaire actuelle ne nous permet pas de prévoir un système de subvention occasionnelle pour des organisations qui assureraient des activités pour les élèves à ces moments-là. Aucune mesure structurelle n’est actuellement envisageable », a reconnu Mme Simonet (cdH).

En 2009, le gouvernement francophone avait débloqué 2 millions d’euros pour organiser des activités (sorties culturelles, sportives, cours en vue du permis de conduire théorique, etc) pendant les jours blancs. Mais à peine 310.000 euros avaient été sollicités par les écoles. En outre, la crise a contraint le gouvernement à supprimer cette ligne budgétaire dès 2010. En 2012, année olympique, 150.000 euros du budget des Sports avaient été libérés pour une opération « Commune olympique » pendant les jours blancs.

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