PricewaterhouseCoopers épinglée pour sa gestion du bug électoral de mai 2014

PricewaterhouseCoopers (PwC) avait pour mission de contrôler les codes sources des logiciels utilisés pour le vote électronique. Or, les élections de mai 2014 ont été marquées par de nombreux incidents, des experts confirmant au début de l’année en Commission de la Chambre qu’ils trouvaient leur origine dans deux lignes de code mal rédigées par le prestataire de développement de logiciel, STESSUD.

La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon a souligné que « le contrôle des codes sources des logiciels fait partie du scope (périmètre) de ces sociétés » d’audit, actuellement quatre, agréées par arrêté royal. STESSUD avait choisi, conformément à l’appel à candidature, PricewaterhouseCoopers (PwC), parmi les quatre organismes agréés pour mener ces contrôles à bien, la responsabilité finale incombant à l’administration de l’Intérieur.

« Ce que je retiens, c’est que, dans les tâches dont devaient se doter les sociétés en question, en particulier PwC, il s’agissait bien de vérifier les codes sources », a réagi le député Benoît Hellings (Ecolo) qui interrogeait le ministre mercredi dernier en Commission. Selon lui, « ceci confirme donc que PwC a vraiment manqué à sa tâche dans la vérification de ces codes sources et est donc co-responsable du bug informatique du mois de mai ».

La RTBF a relevé l’information mardi, soulignant que « PwC n’a pas débusqué le bug ».

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