Louis Michel (MR) et Kris Peeters (CD&V) © BELGA

Pas de gouvernement fin septembre, la suédoise ne serait nulle part

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Ce mercredi, et pour la troisième fois, les négociateurs du gouvernement fédéral aborderont le sujet du budget, cette fois dans le but de trouver un accord. Selon le quotidien De Morgen, les membres de la coalition suédoise auraient des points de vue très divergents sur le sujet.

Ainsi, le CD&V, qui souhaiterait respecter les accords conclus avec l’Europe, vise un équilibre budgétaire d’ici 2016 alors que la N-VA estime qu’il faut stimuler la croissance et créer des emplois et que l’équilibre budgétaire peut attendre 2018. Quant aux libéraux, ils plaideraient en faveur d’un équilibre d’ici 2017 et même 2018 à la rigueur.

D’après le journal De Morgen, le désaccord entre les partis serait encore plus profond sur les économies à réaliser. Alors que les chrétiens-démocrates plaident en faveur de 70 pour cent d’économies et de 30 pour cent de nouveaux revenus, l’Open VLD souligne qu’il ne peut être question de nouveaux impôts.

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’ambiance au sein de la coalition suédoise ne soit pas au beau fixe. Outre les avis divergents sur le budget et les économies à réaliser, le report de la désignation d’un premier ministre freinerait également les négociations. Ce mardi, le coformateur Kris Peeters (CD&V) a d’ailleurs enjoint la famille libérale à avancer un nom le plus rapidement possible.

Arco

Les négociateurs devront également trancher la question Arco, le sujet le plus délicat de ces négociations. Si le gouvernement en affaires courantes a déposé un recours contre la suppression du système de garantie destiné aux 800.000 coopérants Arco, les négociateurs doivent toujours trouver une solution. Aussi paraît-il peu probable que l’on ait rapidement un gouvernement fédéral.

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