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Ouverture du procès Intradel sans Alain Mathot, protégé par son immunité parlementaire

La 18e chambre du tribunal correctionnel de Liège a entamé mardi le procès relatif aux faits de corruption qui se seraient déroulés dans le cadre de la construction de l’incinérateur Uvelia à Herstal. En tout, 22 prévenus (15 personnes et 7 sociétés) sont poursuivis pour répondre des faits.

Des préventions de faux en écritures commises entre 2005 et 2015, d’organisation criminelle, de corruption, de blanchiment, d’abus de biens sociaux et d’escroqueries ainsi que des infractions relatives aux enchères publiques ont été soulevées contre les différents inculpés de ce dossier. En tout, 22 prévenus sont cités à comparaître, parmi lesquels 15 personnes physiques et 7 sociétés.

D’importants pots-de-vin auraient été versés dans le cadre de la construction à Herstal de l’incinérateur de déchets Uvelia par la société Inova France pour l’intercommunale Intradel. Le directeur général d’Inova France, Philippe Leroy, avait avoué les faits et désigné ceux qui auraient profité de la corruption. Selon lui, Alain Mathot aurait été le principal bénéficiaire de la corruption.

Lors de la première audience consacrée à l’instruction de l’affaire et à son interrogatoire, Philippe Leroy a confirmé ses aveux et ses accusations à l’égard d’Alain Mathot. Il a soutenu qu’il lui avait remis environs 720.000 euros lors de dix ou douze rencontres à Paris.

Les faits sont contestés par Alain Mathot, absent procès en raison de son immunité parlementaire, mais aussi par certains autres prévenus qui remettent en cause les déclarations de Philippe Leroy et laissent entendre qu’il aurait été bénéficiaire des sommes détournées.

Le procès se poursuivra le 15 décembre par les auditions d’autres prévenus

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