Hôtel de Bilderberg, à Oosterbeek, aux Pays-Bas, lieu de la première conférence Bilderberg en 1954. © bilderberg.nl

Michel sort non couvert au très select groupe Bilderberg

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Même pas un an à la tête d’un gouvernement et déjà invité à pousser la porte du très select Bilderberg, cet espace de rencontre annuelle entre les planètes de la politique et des affaires, célèbre pour son culte de la discrétion, voire du secret.

Charles Michel ne s’est pas fait prier pour répondre présent à la réunion en Autriche, du 11 au 14 juin. Flatté d’avoir été convié « en tant que Premier ministre » et conscient d’entrer ainsi dans l’Histoire : « Selon mes informations, que peut-être les historiens pourront vérifier dans les archives, je suis le premier membre de gouvernement belge à participer à cette réunion », a informé Michel au député fédéral Ecolo Georges Gilkinet, qui bouillonnait d’impatience d’en savoir nettement plus.

Excellente raison pour prier le Premier de partager le fruit d’une expérience « utile pour prendre des décisions pertinentes, éclairées, dans l’intérêt de tous les citoyens de ce pays ». Las : une conférence du Bilderberg n’est pas à confondre avec un sommet européen. On y a causé d’intelligence artificielle, de la Grèce, de l’Iran, de la Russie, du terrorisme. Mais sous le sceau de la confidentialité. « C’était très intense, il y avait six sessions par jour », a consenti à révéler Michel, admettant être sorti au Bilderberg sans être couvert par son gouvernement.

Follement imprudent ? L’invité a rassuré : la prise de risque était nulle, vu que ces réunions n’engagent à rien.

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