Jean-Claude Marcourt, vice-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles © BELGA/Laurie Dieffembacq

Médecine: Marcourt dénonce le « diktat » et les exigences « stupides » du fédéral

Le ministre francophone de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) explique ce samedi dans les colonnes de La Libre Belgique l’instauration d’un examen d’entrée à l’entame des études de médecine et en dentisterie par le « diktat » du fédéral et ses exigences « stupides ».

M. Marcourt souligne que l’instauration de l’examen d’entrée découle d’une exigence du gouvernement fédéral, qui délivre les attestations Inami aux médecins. Le ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles affirme ne pas comprendre pourquoi la mise en place d’un examen d’entrée est privilégiée par rapport à un concours « qui permettrait pourtant de mieux réguler l’évolution du nombre de lauréats ». « Globalement, ces exigences de sélection sont donc stupides », estime M. Marcourt.

Celui qui est aussi ministre wallon de l’Economie revient également sur les négociations relatives au CETA dans cet entretien ainsi que dans un autre accordé parallèlement à L’Echo, estimant que le Premier ministre Charles Michel a été « le notaire de l’UE » pendant les discussions.

Relativement discret au cours des tractations relatives au CETA, le ministre wallon de l’Economie explique « ne pas avoir voulu « ajouter du bruit au bruit ». Il rappelle qu’il était en faveur du traité, mais qu’en trois semaines, la Région wallonne a pu « changer la philosophie globale du projet ». Par rapport aux négociations « intra-belges », M. Marcourt estime que Charles Michel n’a « pas pris son rôle de Premier ministre ». « Il a été le notaire de l’UE, il donnait l’impression d’être l’émissaire de Donald Tusk. »

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