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Louis Michel pour un gouvernement socio-économique, sans réforme de l’Etat

Le Vif

Le député européen et ancien ministre fédéral Louis Michel a exprimé dimanche le souhait de voir le MR participer au pouvoir tant au niveau fédéral qu’aux niveaux régional et communautaire après les élections du 25 mai prochain.

« Si on compte sur le MR au niveau fédéral, il ne faudra pas juste l’utiliser comme marche-pied pour poursuivre un mandat de Premier ministre et l’ignorer aux niveaux régional (en Wallonie) et communautaire (à la Fédération Wallonie-Bruxelles) », a-t-il affirmé sur lors de l’émission « L’Indiscret » de la RTBF dont il était l’invité.

Louis Michel, ex-chef de file des libéraux francophones au fédéral, a aussi réclamé que le prochain gouvernement ait un programme socio-économique, plutôt que de se consacrer à une nouvelle réforme de l’Etat.

Il a cité l’analyse commune faite par le président du MR, Charles Michel – son fils -, et son homologue du CD&V, Wouter Beke, qui « consacre le fait que le prochain gouvernement doit être socio-économique ». Sans réforme de l’Etat. « Pour nous, c’est un point de rupture », a ajouté l’eurodéputé, espérant ainsi échapper au « chantage permanent au séparatisme de la N-VA ».

Il a, à ce propos, souligné les divergences fondamentales qui existent selon lui entre son parti et les nationalistes flamands. « C’est le contraire de la quintessence idéologique et philosophique du MR, les libéraux ne savent pas être nationalistes, ils sont universalistes. Sur le plan socio-économique, il y a dans le programme de la N-VA des outrances anti-sociales », comme la limitation à deux ans du droit au chômage.

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