Le député MR Louis Michel a indiqué qu’il n’avait rien contre la personne de Bart De Wever, mais sur le plan politique il lui reproche de défendre des « idées nationalistes ». Or, dit-il, « le nationalisme c’est la guerre ».
Le député européen Louis Michel (MR) a indiqué ce lundi matin sur Bel-RTL ne rien avoir contre la personne de l’informateur Bart De Wever (N-VA). Sur le plan politique, il pourfend les « idées nationalistes véhiculées » par la N-VA, dit-il. Or « le nationalisme, c’est la guerre », a souligné le chef de file réformateur, citant François Mitterand.
Louis Michel est d’avis que certaines prises de positions de la N-VA relèvent de la « caricature » à l’égard des francophones et des Wallons. Il y voit des « relents populistes ». Selon le député, le nationalisme, c’est « l’exclusion de l’autre », cela fait partie des « valeurs qui ne correspondent pas à mes choix philosophiques et à l’idéal européen », a-t-il ajouté.
Pour Louis Michel, la question demeure de savoir si la N-VA a changé. Il a rappelé que les francophones défendaient dorénavant la nécessité d’une grande réforme de l’Etat. A cet égard, un « accord serait sans doute beaucoup plus équilibré si le MR en était », mais M. Michel précise que le MR ne doit pas signer un tel accord « à tout prix ». « Les réformateurs ne feront pas d’offre de service sans condition », a-t-il précisé.
En attendant la conclusion d’un éventuel accord, le MR, défait aux élections, fera le bilan du scrutin lundi. « Nous sommes tous unis », assure Louis Michel, conscient que c’est de la sorte que les réformateurs pourront repartir de l’avant. Le chef de file dit ne pas avoir de candidat à la succession de Didier Reynders à la tête du parti. « Il n’y a pas la Toison d’Or et les rebelles », indique-t-il, soulignant qu’il y a eu à un moment donné l’émergence au sein du parti d’une « expression libre », ce qui est naturel dans un « parti libéral ».
LeVif.be avec Belga
