© BELGA - OLIVIER PAPEGNIES

Louis Michel, l’homme de l’ombre

Jadis omniprésent, Louis Michel s’est fait nettement plus discret ces dernières années, mais ne chôme pas pour autant. Invité à l’émission l’Indiscret sur la RTBF, il revient sur son rôle bien réel, mais beaucoup plus confidentiel.

Plus discret sur un plan médiatique, il ne reste pas inactif pour autant « Je suis un homme de mon temps. J’ai apporté à mon pays, à mon parti ce que j’avais à apporter. Je continue tous les jours. Il me reste un bel avenir. Mais je suis plus versé aujourd’hui dans la politique internationale. Je suis encore très utile dans les médiations internationales. Je suis au téléphone d’heure en heure avec ce qui se passe au Congo ».

Et si de son propre aveu, un retour en politique est exclu, il continue à jouer un rôle dans notre plat pays, mais de manière beaucoup plus … confidentielle.  » Mon numéro est encore régulièrement appelé « , avoue-t-il sur le plateau de l’Indiscret.

Lorsqu’on aborde la question du gouvernement et de son Premier ministre, Louis Michel répond sans hésiter  » A l’heure actuelle je ne vois personne d’autre. Et je trouve qu’il ne le fait pas trop mal « . Selon Louis Michel si Di Rupo est si peu apprécié de l’autre côté de la barrière linguistique ce n’est pas de sa faute. « Il fait des efforts colossaux pour que tout le pays soit derrière son projet. Ça ne dépend pas uniquement de lui, ça dépend aussi de la bonne foi de ceux qui le regardent et l’écoutent. On ne peut pas forcer les sentiments ». Même Didier Reynders aura droit à son petit compliment « C’est un homme qui a une envergure immense, une carrure tout à fait remarquable. Si Reynders disait que ça l’intéresse de conduire le gouvernement bruxellois, ce serait difficile de considérer qu’il n’en a ni l’ envergure ni le talent ! »

Lors de cette interview, l’ancien ministre belge des Affaires étrangères et ex-commissaire européen revient aussi sur l’importance de la voix de la Belgique qui tranche face aux autres nations qui se sentent peu concernés. Et si la Belgique n’a pas condamné le rôle du Rwanda, dixit Louis Michel, c’est parce que « Quand on condamne on se disqualifie pour la médiation » .

LeVif.be

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