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Les domiciles fictifs des chômeurs contrôlés plus intensivement

La police doit désormais automatiquement transmettre les données d’un contrôle de domicile aux services d’inspection sociale, une mesure qui permettra d’identifier plus facilement les chômeurs auteurs d’une fraude, écrit samedi De Morgen. La mesure doit rapporter 5 millions d’euros par an.

Certains chômeurs fournissent une autre adresse de domicile que la leur afin de percevoir plus d’allocations, explique le journal. Ils veulent par exemple faire croire qu’ils vivent seuls alors qu’ils sont cohabitants, ou qu’ils sont domiciliés en Belgique alors que certains sont installés à l’étranger. Selon le cabinet du secrétaire d’Etat à la lutte contre la Fraude sociale Philippe De Backer (Open Vld), la fraude au domicile est un problème important. L’ONEM a mené 20.000 contrôles entre janvier et septembre et 5.000 dossiers de chômeurs n’étaient pas en règle. Certaines allocations ont été réduites ou supprimées. Le secrétaire d’Etat a mis en oeuvre une collaboration automatique entre la police et les services d’inspection sociale qui devrait rapporter 5 millions d’euros chaque année à partir de 2018. « L’objectif n’est pas d’organiser une chasse à l’homme », souligne-t-il. « Nous voulons donner aux services d’inspection sociale les instruments nécessaires pour mener ses contrôles avec efficacité. »

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