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Les délits de fuite après accidents mortels plus fréquents

Les délits de fuite après un accident mortel sont plus fréquents en Belgique, ressort-il jeudi d’une étude de l’Institut belge pour la sécurité routière menée dans huit pays. Ce comportement concerne principalement les hommes de moins de 25 ans, qui dans la moitié des cas sont sous l’influence de l’alcool, a également constaté l’IBSR.

En Belgique, un accident avec lésion corporelle sur 10 et un accident mortel sur 25 s’accompagnent d’un délit de fuite. Seul le Royaume-Uni fait pire parmi les huit pays analysés par l’IBSR.

Pour cette étude, l’Institut a analysé les données de 850 conducteurs ayant été condamnés à suivre un cours de sensibilisation à la suite d’un délit de fuite.

Au total, 86% d’entre eux étaient des hommes, dont plus de la moitié avaient moins de 25 ans. La plupart des fuyards interrogés étaient de jeunes conducteurs qui ne pouvaient pas conduire la nuit, pendant le week-end ou n’avaient pas l’âge requis pour conduire.

Dans 42% des cas, le conducteur était sous l’influence de l’alcool et/ou de substance illicite. Seize pour cent n’étaient pas en ordre de permis de conduire ou d’assurance.

Les causes les plus fréquentes qui motivent un délit de fuite sont la conduite sous influence, un défaut de documents, la peur pour sa réputation, les circonstances (dégât uniquement matériel, absence de témoin) ou encore l’absence de jugement moral, conclut l’IBSR.

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