Denis Ducarme, conseillé par 40% de néerlandophones. © NICOLAS MAETERLINCK/belgaimage

Les assistants sociaux seront formés à détecter le radicalisme dès septembre

Les assistants sociaux seront formés à la détection de signes de radicalisme éventuels parmi les personnes qui font appel à l’aide sociale, à partir de septembre 2018, annonce le ministre en charge de l’intégration sociale Denis Ducarme (MR), dans les titres Sudpresse vendredi.

Les assistants sociaux seront formés à déceler les indices avant-coureurs d’une éventuelle radicalisation, communément appelés « signaux faibles ». La formation vise également à leur fournir des moyens adéquats pour y faire face. Un budget de 100.000 euros est alloué à la formation qui prendre la forme d’e-learning, complété d’une séance « en personne physique » dès septembre, déclinée par province.

Le projet fait suite aux recommandations de la commission d’enquête parlementaire relative aux attentats du 22 mars 2016, dont le ministre a été membre. « J’ai pu comprendre combien la détection du radicalisme était essentielle et que l’effort devait être partagé face à cette menace, au-delà de l’appareil policier et judiciaire. C’est dans ce sens-là que l’on a pu, à l’époque, parmi les recommandations, demander à ce que les maisons de justice, où sont actifs des travailleurs sociaux, soient également formées à la détection du radicalisme. Eh bien, pour les CPAS, c’est la même chose ! « , explique M. Ducarme. Si ce type de formation peut aider à détecter des menaces « avant qu’elles ne produisent des drames, c’est évidemment essentiel de prendre sa part d’efforts », poursuit le ministre ».

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