© Aon

« Le risque de terrorisme en Belgique est négligeable »

Selon le conseiller en gestion de risques Aon, les risques de violence politique et de terrorisme ont baissé au cours de l’année écoulée. Pour la Belgique le degré de risque général est qualifié de « négligeable ».

Chaque année, Aon établit une Terrorism & Political Violence Map pour aider les entreprises à estimer les risques de violence politique et de terrorisme dans 200 pays et régions. D’après le courtier en assurance, le risque de guerres, de coups d’État, de grèves et d’émeutes a diminué dans 34 pays alors qu’il a augmenté dans 4 pays (au Brésil, au Japon, au Mozambique et au Bangladesh).

Au total, 80 pays courraient le risque d’un attentat terroriste, 12 pour cent de moins que l’année passée. Pour la première fois, ce n’est plus le terrorisme, mais les troubles civils qui représentent le plus grand risque pour le commerce international.

« La carte montre que ces risques sont dynamiques » explique Bart Goossens, directeur commercial d’Aon Risk Solutions Belgique. « Plusieurs pays africains et des pays comme le Brésil sont intéressants pour les entreprises belges. Comme il s’agit d’investissements et de commerce dans des zones à haut risque, le boardroom doit y être attentif ».

L’Europe face à l’Afrique

En Europe, la situation s’est considérablement améliorée: le danger de troubles civils a disparu dans 11 pays, en partie grâce à la meilleure situation économique. C’est la raison pour laquelle le degré de risque en Belgique est passé de « faible » à « négligeable ».

L’Afrique reste une des zones les plus dangereuses. Parmi tous les pays du monde présentant un risque grave, plus de la moitié (58 %) sont des pays africains, y compris des pays qui sont importants pour le commerce belge.

Le Brésil et le Japon

Le niveau de la menace au Brésil a été relevé de « moyen » à « grave » suite aux protestations violentes contre le gouvernement en 2013. Aon s’attend à ce que ces troubles persistent en 2014, au vu de la Coupe du monde de football et des élections en octobre. « Les entreprises qui souhaitent inviter des clients et des relations à la Coupe du monde doivent tenir compte de ce risque » estime Aon.

Le risque accru au Japon, relevé de « négligeable » à « faible », reflète la menace grandissante de guerre dans la zone Asie-Pacifique et d’un nouveau risque de violence politique dans cette région. Même si le risque d’une véritable guerre est faible, les conséquences possibles pour l’économie mondiale seraient énormes.

Le risque le plus élevé

Les 19 pays suivants courent le plus de risque de violence politique, de terrorisme et de troubles civils: l’Afghanistan, le Bangladesh, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Irak, le Yémen, le Liban, la Libye, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Pakistan, les territoires palestiniens occupés, le Soudan, la Somalie, la Syrie et le Sud-Soudan.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire