André-Pierre Puget © Belga

Le PP et l’étiquette SS

Le Vif

Rude baptême politique pour le député wallon du Parti populaire, André-Pierre Puget. Lors de la rentrée politique du PP, ce 9 septembre, le Liégeois est revenu sur l’accueil plutôt froid que lui ont réservé ses collègues parlementaires au lendemain des élections.

« Au début, personne ne me disait bonjour. J’avais l’étiquette d’un SS que l’on s’attendait à voir débarquer avec des bottes en cuir. » Son travail effectué au sein de la commission de validation des pouvoirs lui aurait toutefois permis d’asseoir sa crédibilité devant ses pairs qui, désormais, le saluent enfin. Mais la vigilance reste de mise au quotidien. « Depuis que je suis au PP, je dois peser mes moindres mots, au risque d’être taxé à tort de raciste. » Même les blagues qu’il dégaine doivent rester politiquement correctes. Dure, la vie au Parti populaire…

La clé des intercommunales

Et l’accueil ne devrait pas être plus chaleureux dans les intercommunales au sein desquelles siégeront les représentants du PP. Depuis le scrutin de mai dernier, le parti est en effet en mesure d’intégrer les conseils d’administration d’une trentaine d’intercommunales. Objectif : dénoncer les soupçons de passe-droits et couper la faim aux appétits financiers gargantuesques. Priorité à Tecteo : le PP compte bien envoyer un trublion dans le bassin socialiste. Mais il cherche toujours la clé pour s’immiscer dans un maximum d’intercommunales. A ce stade, seuls trois membres du PP exerçant un mandat communal seraient en mesure d’y décrocher un siège. En bon avocat, Mischaël Modrikamen se penche donc sur la législation pour explorer d’autres pistes. Le parti devrait annoncer ses candidats dans les prochaines semaines.

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