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Le ministre de la Mobilité veut rendre les vélos électriques fiscalement attirants

Le ministre de la Mobilité François Bellot (MR) veut rendre attractif sur le plan fiscal l’achat d’un vélo électrique, et notamment d’un « speed pedelec », vélo qui permet d’atteindre la vitesse de 45 km/h.

« Le vélo électrique est une alternative idéale à la voiture pour les courtes et moyennes distances », a-t-il déclaré mardi à l’occasion de la présentation du cadre légal sur les vélos électriques qui entrera en vigueur le 1er octobre.

A partir du 1er octobre, les speed pedelecs, dont l’assistance au pédalage continue de fonctionner au-delà de 25 km/h, seront considérés comme des cyclomoteurs et non comme des vélos. En conséquence, leurs utilisateurs devront détenir un permis de conduire (pour cyclomoteur ou voiture) et porter un casque. Ils devront également immatriculer leur vélo, disposer d’une plaque d’immatriculation ainsi que d’une assurance, a résumé Denis Hendrichs du SPF Mobilité.

Pour les autres vélos électriques, rien ne change sauf si l’assistance au pédalage fournit une force de propulsion jusqu’à 25 km/h sans qu’il soit nécessaire de pédaler activement. Ces vélos, dits « motorisés », sont réservés aux personnes âgées d’au moins 16 ans et doivent être assurés.

Les ventes de vélos électriques, et depuis peu de speed pedelecs, explosent en Belgique et dans le monde. Philippe Decrock de Traxio, la fédération du secteur automobile et des secteurs connexes, estime qu’entre 25 et 30% des vélos vendus sont pourvus d’une assistance électrique.

Le ministre Bellot veut encourager cette tendance. Il a entamé des négociations avec ses collègues de la Santé publique et des Finances pour stimuler fiscalement les ventes de vélos électriques. « Ils offrent une solution positive aussi bien au problème des files qu’aux défis environnementaux », a-t-il souligné.

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