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Le cyber-harcèlement, l’expression la plus rare du harcèlement

Madison, une adolescente d’Herstal, a été retrouvée pendue dans la cage d’escalier de son domicile mardi. Selon SudPresse, elle se serait suicidée à la suite d’insultes incessantes sur les réseaux sociaux.

Un drame qui n’est pas sans rappeler celui de Laura qui a mis fin à ses jours fin 2015 à Durbuy à la suite de cyber-harcèlement. Ces évènements, largement repris par les médias, laissent penser que le phénomène de cyber-harcèlement prend le pas sur le harcèlement traditionnel. Or, selon le professeur en sciences de l’éducation à l’UCL Benoît Galand, il n’en est rien.

« On ne constate pas d’augmentation significative du harcèlement depuis l’arrivée des réseaux sociaux », explique le professeur de l’Université catholique de Louvain (UCL) qui se base sur un mémoire réalisé en 2013 par Coralie Buchelot intitulé « Évolution des violences à l’école : du harcèlement au cyber-harcèlement : quelles particularités ? ». « La plupart des cas de harcèlement est en fait du harcèlement hors ligne qui se prolonge sur les réseaux sociaux », précise-t-il.

Plusieurs études confirment qu’il est en effet très rare que des enfants ou adolescents soient harcelés exclusivement sur le web. Cela dit, le harcèlement reste un phénomène important dans la vraie vie. C’est pourquoi, il est essentiel de travailler sur la qualité des relations entre les jeunes.

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