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« Le budget pénalise les travailleurs et les classes moyennes »

Ecolo estime que le budget présenté par le gouvernement d’Elio Di Rupo tient plus de la logique mathématique que de la vision politique.

Dans un communiqué de presse, les co-présidents d’Ecolo Emily Hoyos et Olivier Deleuze, estime que le budget ne comporte pas de « projet rassembleur qui puisse à la fois préserver les plus faibles, maintenir les fondements de nos mécanismes de solidarités et, surtout, poser les bases d’une mobilisation des acteurs socio-économiques et des citoyens. Rassurer les marchés financiers n’est pas ce projet mobilisateur et cet accord budgétaire ne dit rien de la Belgique d’après Ford Genk. »

Pour Ecolo, les effets de ce budget viendront s’ajouter à ceux des mesures d’austérité prises antérieurement et qui entrent à présent en application. « les mesures décidées pour le budget 2012 feront de plus en plus mal (dégressivité accrue des allocations de chômage, pensions, suppression des aides à l’isolation) et ne sont pas compensées par celles du budget 2013. Au contraire, les nouvelles coupes budgétaires décidées frapperont durement dans différents secteurs essentiels : révision des mécanismes d’index, gel des salaires, diminution des dotations en sécurité sociale, mobilité ou justice, remise en question unilatérale de la collaboration avec les entités fédérées (compétences dites usurpées,…)… avec des conséquences lourdes sur la vie quotidienne de nos concitoyens. »

Pendant ce long conclave budgétaire, Ecolo estime que le gouvernement a appliqué une stratégie classique : à savoir, agiter des épouvantails et titiller des tabous (index, TVA,…) en laissant croire au final qu’on a échappé au pire.

Dans un contexte de crise prolongée où la peur du lendemain s’accroît fortement, Ecolo estime que « les représentants politiques doivent endosser une triple responsabilité. Une responsabilité vis-à-vis des victimes du cynisme économique et financier, une responsabilité vis-à-vis de l’équilibre des finances publiques qu’on ne peut laisser filer. Et enfin, une responsabilité socio-économique pour rendre espoir et créer des emplois et de l’activité dans des secteurs porteurs (cf. les 30 000 emplois dans les énergies renouvelables mis en évidence récemment par Agoria) »

En conclusion, Ecolo trouve que « le gouvernement n’assume pas ses responsabilités face à une Belgique en crise ».

Le Vif.be

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