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La N-VA dément préparer une « offre finale »

La N-VA a démenti lundi matin une information de presse affirmant qu’elle préparait une « Best and Final Offer » (meilleure offre définitive) dans la perspective d’une rencontre entre son président Bart De Wever et celui du PS Elio Di Rupo.

Le groupe chargé d’élaborer la stratégie de la N-VA s’est réuni vendredi soir avant un bureau de parti samedi. Bart De Wever y aurait dressé une analyse particulièrement pessimiste de la situation, qu’il juge être dans l’impasse totale, écrit lundi De Standaard.

Le parti nationaliste flamand, contacté par l’agence Belga, a démenti cette information. « Nous ne mettrons pas sur la table de proposition à prendre ou à laisser », a indiqué le porte-parole du parti.

« Une telle stratégie a déjà été utilisée par le passé sans jamais porter ses fruits. Nous allons simplement faire part de notre vision des choses aux médiateurs André Flahaut et Danny Pieters, en espérant qu’ils trouvent un moyen de débloquer la situation », a-t-il ajouté.

Rien n’était encore décidé concernant une éventuelle nouvelle rencontre entre les deux vainqueurs des élections, le président de la N-VA Bart De Wever et celui du PS Elio Di Rupo.

La confiance en De Wever et Di Rupo augmente encore

Malgré l’échec de la mission de préformation, les Flamands ont de plus en plus confiance en Bart De Wever (N-VA) et Elio Di Rupo (PS), selon une nouvelle enquête réalisée par le quotidien Het Nieuwsblad et iVOX. Le nombre de Flamands indiquant avoir confiance en les deux hommes a encore augmenté par rapport au même sondage effectué en août dernier.

Les Flamands sont pas moins de 69,9 % à déclarer avoir confiance en Bart De Wever. Mais le président du PS ne s’en sort pas mal non plus: le nombre de Flamands à avoir confiance en lui est passé de 48,2 à 50,7 %.

On constate par ailleurs que tant le PS (21 %) que la N-VA (17 %) sont cités quand il s’agit de répondre à la question de savoir qui est responsable de l’échec des négociations sur le volet communautaire. De plus en plus de Flamands sont toutefois convaincus qu’il y aura une réforme de l’Etat.

L’enquête s’interrogeait également sur le nombre de partisans et d’opposants à l’indépendance de la Flandre. Près de six Flamands sur dix s’opposent à la disparition de la Belgique. Un quart des personnes interrogées y est toutefois favorable et 15 % ne se prononcent pas.

Le Vif.be, avec Belga

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