© Belga

« La gouvernance armée est un problème », estime Kris Peeters

« Il faut réaliser le climat délicat dans lequel nous vivons », déclare le vice-Premier ministre CD&V Kris Peeters dans les colonnes du Soir et du Standaard. Le ministre dresse dans cette interview les limites à ne pas franchir dans le débat sur la sécurité: « la liberté d’expression, le rôle de la justice, etc. »

Kris Peeters revient sur les positions de la N-VA sur la gouvernance armée, la limitation de la liberté d’expression ou encore le burkini. « Cet été, il y a eu beaucoup de discussions qui m’ont fait froncer les sourcils. Je lis aujourd’hui qu’une partie de ces propos ont été retirés. » Pour le vice-Premier, certaines limites ne doivent pas être franchies. « Oui, il y a une limite, comme ce débat sur la liberté d’expression. Il y a des déclarations qui provoquent une ‘standing ovation’ dans la population. » Il s’oppose également à toute « gouvernance armée » et au concept de « bourgmestre-shérif ». « Le dernier mot doit revenir au juge d’instruction ou au procureur. Ce n’est pas au bourgmestre à trancher. Si ça veut dire que le bourgmestre et sa police doivent prendre seuls en charge toutes ces compétences, oui il y a un problème ». « Ce thème de la sécurité est très délicat. »

Contenu partenaire