F-35 © Reuters

L’entretien de F-35 coûterait la moitié du budget de la Défense

L’entretien du chasseur F-35, en lice en Belgique pour succéder aux F-16 vieillissants, est excessivement coûteux.

La maintenance d’une quarantaine de F-35 coûterait plus de 283 millions d’euros par an. C’est la moitié du budget de la Défense, rapporte lundi De Morgen.

La Défense espère obtenir, en 2018, du gouvernement l’autorisation d’acquérir 40 nouveaux avions de combat entre 2023 et 2028. Le F-35 est en lice face au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, au Rafale F3R de l’avionneur français Dassault, au JAS-39E Gripen de Saab et à l’Eurofighter d’Airbus Group. Mais il est notoire que l’armée de l’air a une préférence pour les F-35, du groupe américain Lockheed Martin.

Le coût de l’entretien de ces appareils est cependant très élevé, selon De Morgen, qui cite des chiffres néerlandais. Les Pays-Bas, qui doivent également remplacer leurs avions de combat, ont opté pour l’achat de 37 F-35. Dans une lettre adressée au Parlement, la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, avance un montant de 283 millions d’euros pour la maintenance du chasseur américain.

La Belgique et les Pays-Bas assureront ensemble la surveillance de l’espace aérien

La Belgique veut assurer, avec les Pays-Bas, la surveillance l’espace aérien des deux pays, dès cette année. L’information a été confirmée par le cabinet de la Défense à la VRT. Les accords formels entre les deux pays seront conclus au début de l’année qui commence.

La surveillance partagée de l’espace aérien de la Belgique et des Pays-Bas représente une économie. Les Pays-Bas n’en étaient pas vraiment demandeurs mais l’achat de coûteux appareils de combats les a fait changer d’avis. Le pays d’Outre-Moerdijk a décidé de remplacer ses F-16 par des F-35 américains que la Défense nationale belge se verrait bien acquérir également. Mais leur prix a incité les Pays-Bas à limiter la commande à 37 unités pour un montant total de 4,6 milliards d’euros, ce qui réduira les moyens à leur disposition pour assurer la surveillance l’espace aérien du pays, d’autant que quatre appareils seront affectés à des missions à l’étranger.

Les ministres de la Défense des deux pays ont signé une lettre d’intention en vue de cette collaboration le 23 octobre dernier. « On s’attend à ce que l’accord soit signé au début de l’année 2015, avant d’être soumis à la ratification des parlements en Belgique et aux Pays-Bas », ressort-il d’une lettre commune des deux ministres de la Défense à la deuxième chambre néerlandaise en date du 15 décembre dernier. Ce courrier souligne que la collaboration ne sera pas tributaire du type d’avion utilisé pour assurer la surveillance de l’espace aérien.

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