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L’enseignement spécialisé fête ses 40 ans

L’enseignement spécialisé en Communauté française fête cette année ses 40 ans d’existence. A cette occasion, la princesse Mathilde et la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet se rendront pour ce mercredi 1er septembre de rentrée scolaire au Centre Belge d’Education Thérapeutique pour Infirmes Moteurs Cérébraux à Etterbeek (CBIMC).

C’est par le vote -à l’unanimité en juillet 1970- d’une loi sur l’enseignement spécial par le parlement belge que l’enseignement spécial est né en Belgique. Un décret de la Communauté française de mars 2004 a ensuite remplacé la loi, avant qu’un autre de février 2009 le modifie, pour reconnaître l’existence de pédagogies adaptées pour les élèves avec polyhandicap, autisme, aphasie ou dysphasie.

Un nouveau décret du 26 mars 2009 crée l’enseignement secondaire spécialisé en alternance, un type d’enseignement qui sera désormais notamment organisé au Centre visité par la princesse et la ministre.

Des formations expérimentales basées sur le principe de l’alternance avaient été organisées dans l’enseignement secondaire spécialisé depuis l’année scolaire 2002-2003.

L’alternance dans l’enseignement secondaire spécialisé est une filière de formation à part entière. Elle permet aux élèves d’obtenir un véritable contrat de travail rémunéré tout en poursuivant leur formation au sein de l’enseignement spécialisé, souligne-t-on au cabinet de Mme Simonet.

Au total, 32.000 jeunes sont actuellement scolarisés dans l’enseignement spécial fondamental ou secondaire, qui se décline en huit types, selon les difficultés rencontrées par les jeunes concernés.

Par ailleurs, 511 élèves ont bénéficié l’an passé de l’entrée en vigueur du décret du 5 février 2009, qui permet à l’enseignement spécialisé de développer un partenariat avec l’enseignement ordinaire pour certains élèves à besoins spécifiques.

En outre, quatre écoles ont poursuivi l’expérience SSAS (Structure Scolaire d’Aide à la Socialisation ou à la Resocialisation) dans un cadre expérimental. Les SSAS proposent à des jeunes présentant des troubles structurels du comportement et/ou de la personnalité une structure resocialisante et restructurante leur permettant une réintégration dans une structure normale d’apprentissage.

Le Vif.be, avec Belga

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