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L’accès aux études supérieures toujours plus difficile

Renforcer l’accessibilité aux études supérieures n’est actuellement pas la priorité de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a déploré lundi lors de sa conférence de presse de rentrée la Fédération des Etudiants Francophones (FEF), qui craint une aggravation de la situation dans les prochains mois.

La FEF accuse le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS), de « détricoter » les droits acquis par les étudiants, notamment en ne reconduisant pas le gel du minerval dans la déclaration de politique communautaire. « Le contexte politique actuel pousse la FEF à développer une action forte dès la rentrée », a souligné sa présidente, Corinne Martin.

La Fédération constate que les acquis du décret ‘Wendy’, tels que le gel du minerval, sa réduction pour les étudiants de condition modeste ou encore l’obligation de rendre les cours plus accessibles, n’ont toujours pas été mis en oeuvre quatre ans après avoir été votés. L’accès aux études, que ce soit en termes de coût ou de sélection, est de plus en plus compliqué pour un nombre croissant d’étudiants, déplore la FEF.

« Avec les frais indirects, une année d’étude coûte entre 6.000 et 12.000 euros, et cette somme a augmenté de 17% entre 2008 et 2011. Entre 2010 et 2012, le nombre d’étudiants s’adressant au CPAS a doublé en Wallonie et triplé à Bruxelles ». Inquiète de la prochaine hausse substantielle du minerval annoncée en Flandre, la FEF se mobilisera le 2 octobre aux côtés de son homologue de la VVS.

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