© BELGA

Jan Jambon: 350 à 380 noms pour la base de données des djihadistes belges

De 350 à 380 noms figurent actuellement sur les listes de potentiels combattants djihadistes qu’utilisent les services de police et de renseignement belges, et pourraient figurer sur la base de données dynamique que le ministre de l’Intérieur Jan Jambon souhaite créer, a affirmé ce dernier dimanche au cours d’une conférence de presse, à son retour d’un sommet à la Maison blanche à Washington.

Actuellement, la Sûreté de l’État et le service de renseignement militaire (le Service général du Renseignement et de la Sécurité, ou SGRS) obtiennent par leurs propres sources et partenaires internationaux des informations concernant les djihadistes. En cas d’enquête judiciaire, les enquêteurs de police et de la justice peuvent également obtenir ces données. Le but du ministre de l’Intérieur est de rendre ce partage de renseignements plus automatique au niveau local.

La création de cette base de données dynamique, à laquelle auraient aussi accès les polices locales, est l’une des douze mesures que le gouvernement a annoncées après l’opération policière anti-terroriste de Verviers.

La police judiciaire fédérale approvisionne et consulte également la base de données du Terrorist Screening Center (TSC), qui compte plusieurs centaines de milliers de noms et associe déjà 16 services de renseignement américains et des partenaires internationaux. La Sûreté de l’État belge peut aussi y oeuvrer, estime Jan Jambon.

Contenu partenaire