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Heureux dénouement de la polémique « Wallbanie »

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

L’an dernier, un enseignant néerlandophone avait fait l’objet d’une plainte pour avoir découpé la carte de la Wallonie en trois régions : la Wallifornie, la Wallabama et la Wallbanie, cette dernière référant aux zones touchées par les fermetures d’entreprises et le chômage. Un an plus tard, un heureux dénouement met fin à la polémique.

Les sorties du professeur avaient fait l’objet d’une vive polémique dans les médias belges et albanais. Selon une information rapportée par le quotidien De Standaard, l’ambassadeur d’Albanie a cherché à contacter la direction de l’enseignement communautaire néerlandophone à Bruxelles dont fait partie l’enseignant incriminé. « L’ambassadeur souhaitait corriger l’image négative que nous avons de ce pays » explique Jacky Goris, directeur général de l’enseignement communautaire néerlandophone bruxellois, au Standaard. « L’un de nos directeurs est d’origine albanaise et cette donnée a facilité le contact. Celui-ci est tellement bien passé que nous avons été invités en Albanie ».

Ainsi, deux délégations d’écoles bruxelloises se sont rendues à Tirana. L’an prochain, un premier groupe de professeurs d’élèves et de professeurs albanais se rendront à Bruxelles pour découvrir la Belgique. Jacky Goris estime que ses écoles peuvent contribuer à développer le potentiel de l’Albanie, « un pays longtemps en prise au communisme, mais qui à présent se tourne vers l’Union européenne et l’Occident ».

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