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Grève à la SNCB : pourquoi les cheminots sont en colère

La CGSP-Cheminots mènera une grève générale jusqu’à ce lundi 22 heures. L’action vise notamment à dénoncer des problèmes d’effectifs et la lenteur des engagements à la SNCB qui menace dans la foulée la sécurité, la propreté des gares et la ponctualité des trains.

Certains travailleurs se voient ainsi obligés de reporter ou de fractionner leurs jours de congé et de récupération à cause du manque d’effectifs. Il manquerait 10 000 cheminots par rapport aux promesses faites en 2010. Giovanni Itri, secrétaire permanent de la CGSP-Cheminots, déclare au micro de Matin Première sur la RTBF qu’il y a plus d’1 million de jours à récupérer dans l’ensemble des cheminots, cela représente 5000 emplois. « On demande de plus en plus de recruter des agents statutaires, la direction fait la sourde oreille. Il y a un manque des agents de cabine, des voies, des ateliers. Maintenant on parle de la propreté des gares et des voitures mais il y a un manque d’effectif là aussi« , ajoute Giovanni Itri.

Pour Michel Abdissi, président de la CGSP-Cheminots, le succès de cette action « démontre le ras-le-bol des travailleurs de ne pas pouvoir profiter de leurs jours de liberté. Les derniers documents qui nous sont parvenus montrent que la direction n’a aucune envie de recruter davantage. Elle pense seulement à améliorer la productivité. Notre préavis de grève avait donc tout son sens. »

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