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Fin du Thalys wallon?

Plus long, plus lent, plus cher ! C’est désormais, et jusque fin mars, le service Thalys vers Paris proposé aux Wallons.

La liaison matinale Namur-Charleroi-Mons-Paris et le retour vespéral seront supprimés du 12 novembre 2012 à fin mars 2013, et les voyageurs devront débourser un supplément pour le détour qui leur est imposé via Bruxelles. Soit 20 euros de plus par exemple pour un Namur-Paris en semi-flex (de 49 à 69 euros).

Chez Thalys, cet « allègement temporaire de l’offre » est expliqué par la nécessité de faire le « grand entretien » des 26 rames qui sont, il est vrai, de plus en plus sollicitées vers les Pays-Bas ou l’Allemagne. La Wallonie, une fois de plus parent pauvre de la SNCB, paie, selon le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry (Ecolo), « le mauvais entretien par la société Thalys de son matériel ».

« Nous n’avons pas l’intention de supprimer la dorsale wallonne » dont le taux d’occupation n’est que « légèrement inférieur » à celui du Bruxelles-Paris, assure toutefois Michel Jadot, président de Thalys. La fermeture de cinq mois s’ajoute pourtant à celles qui sont déjà intervenues de mi-juillet à fin août l’été dernier, et en septembre 2011. Pas de quoi inquiéter le ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette (PS), qui « déplore et prend acte », mais qui sera peut-être plus combatif une fois devenu bourgmestre de Charleroi, avec à ses côtés le bourgmestre « empêché » de Mons et sa gare Calatrava à 200 millions d’euros ?

M.D.

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