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Fête du sacrifice : les modalités de recours à l’abattoir temporaire sont fixées

Dans le cadre de la Fête du sacrifice prévue aux alentours du 12 septembre 2016, la Région de Bruxelles-capitale organisera un abattoir agréé en collaboration avec la Ville de Bruxelles, les communes de Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht et Schaerbeek, ainsi que l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), et l’Union des Mosquées de Bruxelles, afin de permettre aux Bruxellois de confession musulmane de vivre leur foi, et ce dans le respect de la législation belge et européenne en matière de bien-être animal, a confirmé mardi le cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Celui-ci en a précisé les principales modalités.

Le contrat avec le prestataire privé est sur le point d’être signé.

Dans cet abattoir agréé, l’abattage sans étourdissement préalable sera autorisé. Pour garantir au maximum le respect du bien-être animal, les abattages, pratiqués par des professionnels, se dérouleront « dans des conditions sanitaires optimales ». Ils débuteront dès le premier jour de la fête. Le rituel se déroulera pendant trois jours autour du 12 septembre.

Au travers de ce système mis en place par la Région, chaque personne intéressée sera invitée à réserver son mouton par le biais d’une inscription au guichet de l’administration communale. Il sera interdit de transporter soi-même l’animal vivant vers l’abattoir.

Les quatre communes associées prendront en charge les inscriptions limitées à 2.500 moutons: Anderlecht pour ses résidents et ceux des communes d’Etterbeek, de Forest, d’Ixelles, de Saint-Gilles, et d’Uccle; la Ville de Bruxelles pour ses résidents et ceux d’Evere, et de Saint-Josse; Molenbeek pour ses résidents et ceux de Berchem, de Ganshoren, de Jette, de Koekelberg; Schaerbeek pour ses résidents et ceux de Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre.

Les inscriptions des citoyens aux guichets communaux se feront sur base d’une procédure communiquée par chaque commune directement aux citoyens concernés. Le coût d’inscription, identique dans les quatre communes, sera de 20 euros. Les autorités régionales couvriront le coût de l’abattage.

Chaque personne inscrite se verra attribuer un numéro d’abattage, via l’application Beltrace, ainsi qu’un jour et une heure de passage pour le retrait de sa carcasse sur le site communal désigné.

La personne intéressée inscrite sera contactée par le prestataire de service désigné par la Région qui se chargera de la fourniture et de la livraison du mouton par l’éleveur au site d’abattoir lorsque le citoyen ne procède pas directement à l’achat d’un mouton auprès d’un tiers éleveur et ensuite du transport de son mouton sur le site communal de livraison; ou des modalités relatives à la livraison du mouton par l’éleveur au site d’abattoir lorsque le citoyen procède directement à l’achat d’un mouton auprès d’un tiers éleveur, et ensuite du transport de son mouton sur le site communal de livraison.

La Région et les partenaires communaux ont également tenu à préciser que les dons aux nécessiteux ou aux ONG caritatives constituent une alternative, valable et appropriée au milieu urbain, à l’abattage d’une bête.

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