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Fécondité: la Belgique au-dessus de la moyenne mais bien en dessous de la France

La Belgique présentait en 2013 un indice conjoncturel de fécondité d’1,76, malgré le fait qu’elle est placée parmi les « bonnes » élèves de l’OCDE en ce qui concerne les congés payés accordés aux pères, a communiqué l’OCDE mercredi en prélude à la journée internationale des familles (le 15 mai).

Il faut un taux de fécondité de 2,1 pour permettre d’estimer que la population sera intégralement remplacée au fil des ans, sans prise en compte de l’immigration. Aucun pays européen n’atteint ce « taux de remplacement », selon les chiffres de l’OCDE, qui s’inquiète d’ailleurs des statistiques générales. « Les tendances démographiques à long terme dans les pays de l’OCDE sont préoccupantes, en raison du déclin des taux de fertilité auquel on assiste dans de nombreux pays. Aujourd’hui, les femmes des pays de l’OCDE ont en moyenne moins de deux enfants », indique-t-on.

Avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) d’1,68 enfant par femme en 2013, l’OCDE affiche en cette matière une baisse importante par rapport aux décennies passées. Le même indice était d’1,72 en 1995, 2,76 en 1970 et 3,26 en 1960.

La France (1,98) arrive en tête des pays de l’UE compris dans les statistiques, tandis qu’Israël, avec 3,03, mène dans tout l’OCDE. L’ICF est à son plus bas niveau, soit 1,3 enfant par femme ou moins en Corée, Espagne, Grèce, Pologne, au Portugal et en Slovaquie, indique l’OCDE.

« Les taux de fertilité dépendent de nombreux facteurs différents. L’un de ces facteurs a trait aux mesures visant à aider les mères et les pères à concilier vie professionnelle et responsabilités familiales », précise-t-on. La Belgique fait partie des 12 pays de l’OCDE qui permettent actuellement aux pères de très jeunes enfants de prendre des congés payés de neuf semaines ou plus.

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