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Ecologie : prise de conscience des Belges dans leurs achats?

La société Danone Waters a commandé une enquête parmi 1 400 hommes et femmes – un échantillon représentatif de l’ensemble de la population belge – pour connaître leur opinion et leur comportement d’achat à l’égard de l’environnement. Les résultats sont… sans surprises.

Selon l’étude, 88 % des personnes interrogées ont volontairement changé leur comportement, dans une mesure plus ou moins importante, afin de vivre de façon plus durable. 80 % de l’échantillon estiment que ces changements écologiques n’entament d’ailleurs pas leur qualité de vie, tandis que 26 % font tout de même passer leur propre budget avant la nature. Seuls 18 %, par exemple, sont prêts à acheter des produits bio plus chers, et la majorité des Belges (59 %) ne le fera qu’au même prix que leur produit ‘habituel’.

On remarque également que l’information n’est pas assez accessible : 9 Belges sur 10 ne connaissent pas leur empreinte écologique et 7 d’entre eux désirent en savoir davantage. Et enfin, 20% des Flamands utilisent le moins possible leur véhicule, contre 16% chez les Wallons.

Le Belge a l’habitude de procéder à des petits « actes écologiques » journaliers, par exemple le « crush » : c’est le fait d’aplatir une bouteille ou canette avant de la jeter à la poubelle de manière à ce qu’elle prenne moins de place. Attitude qu’on ne retrouve pas forcément en France ou ailleurs.

Le Belge attend un véritable engagement de la part des entreprises en matière de réduction des émissions de CO2. Mais pas uniquement, il attache également beaucoup d’importance à la transparence et à l’intégrité, dans le but de faire la différence entre les réelles innovations durables et le greenwashing (efforts de communication des entreprises sur leurs avancées en termes de développement durable, mais qui ne s’accompagnent pas de véritables actions pour l’environnement).



Levif.be

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