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Détention prolongée pour un candidat présumé au djihad

La chambre du conseil de Charleroi a prolongé lundi d’un mois le mandat d’arrêt de Bilal M., l’un des trois candidats présumés au djihad placés sous mandat d’arrêt il y a une semaine. L’inculpé aurait expliqué vouloir partir en Syrie pour « apprendre à tuer des mécréants ». Divers devoirs d’enquête sont actuellement en cours.

Le 30 janvier, la police judiciaire fédérale menait deux perquisitions à Bruxelles et Jumet, dans un dossier lié au terrorisme. Trois suspects avaient alors été interpellés et placés sous mandat d’arrêt.

Albin M. et Nawel Z., un couple de Jumétois, avait manifestement émis le souhait de se rendre en Syrie, à l’instar de leur ami Bilal M.. Les deux premiers, dont le mandat d’arrêt a été confirmé la semaine dernière, se sont, semble-t-il, radicalisés durant ces derniers mois. Nawal Z., qui avait déjà été suivie par les services de renseignements, s’est mise à porter la burqa et s’est subitement coupée de ses proches. A l’instar de son compagnon, elle reconnait avoir voulu se rendre en Syrie, mais Albin M. précise que ses motivations étaient purement humanitaires.

Lundi, la chambre du conseil de Charleroi a examiné le maintien en détention préventive de Bilal M., qui aurait, pour sa part, précisé vouloir se rendre en Syrie pour y faire le djihad et « apprendre à tuer des mécréants ». Son avocat, Me Balsarini, n’a pas sollicité sa libération à ce stade de l’enquête puisque plusieurs devoirs doivent encore être réalisés. La mise au secret a par contre été levée, ce qui permet aux proches de l’inculpé de pouvoir entrer en contact avec lui.

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