Bart De Wever © BELGA

De Wever: « Je vois beaucoup trop souvent que le trafic de drogue est aux mains de jeunes Marocains » (vidéo)

Lors d’une interview accordée à Maghreb TV, le président de la N-VA et le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever est revenu sur ses déclarations sur les Berbères. « Je constate souvent que quand je répète ce que me disent des Marocains, ils sont fâchés. Des autorités marocaines m’ont pourtant dit que les Berbères sont fermés. »

Bart De Wever a souligné n’avoir voulu blesser personne et avoir parlé par inquiétude. « Le racisme est loin de moi. Je pars du principe que toutes les communautés ont autant de talent. Je ne veux pas qu’il soit gaspillé. Je vois beaucoup trop souvent que le trafic de drogue est aux mains de jeunes Marocains. C’est dommage parce qu’ils se détruisent, eux et leur famille ».

« Les mosquées peuvent être des clés »

De Wever a admis qu’en tant que bourgmestre il devrait intervenir publiquement dans une mosquée. « L’islam doit être une partie de la solution » souligne-t-il. « Aujourd’hui, l’islam fait trop souvent la une comme partie du problème ».

Le bourgmestre a également expliqué ce qu’il attendait d’une mosquée. « La mosquée est le centre de la vie religieuse et sociale. En cela, elle diffère des églises. Les mosquées peuvent être des clés, des exemples ».

Pour De Wever, un islam mieux organisé peut être un atout pour enrayer le salafisme « afin de garder les gens sur le droit chemin ». De Wever souligne encore qu’il n’y a pas de mauvaise volonté de la part de la N-VA ou du gouvernement flamand. « Il y a des politiques qui veulent fermer toutes les mosquées où il y a un Coran. Ce n’est pas mon cas ».

« La formation des imams est positive pour tout le monde »

« Il ne pourrait y avoir d’opposition entre un bon citoyen et un bon musulman » a répondu De Wever à la question sur ce que doit être un islam européen. Et qu’en est-il d’une bonne formation des imams en Belgique et en Flandre ? « C’est positif pour tout le monde. Nous sommes certainement pour ».

Taouil a également interrogé De Wever sur la Fête du Sacrifice et la discussion autour de l’abattage rituel. De Wever a admis qu’il ne pouvait répondre à cette question et qu’il le regrettait. Il a expliqué qu’il se trouvait entre deux feux : d’un côté il y a les musulmans attachés à leur tradition et de l’autre il y a un grand groupe de personnes contre l’abattage rituel.

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