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De 7.000 à 8.000 jeunes par an privés d’allocations d’insertion

En resserrant les conditions pour obtenir une allocation d’insertion après les études, le gouvernement Michel va priver chaque année de 7.000 à 8.000 jeunes de ces allocations, selon les calculs effectués par Ecolo, relayés samedi par La Libre Belgique et La Dernière Heure.

L’accord de gouvernement apporte deux modifications majeures au système. Premièrement, pour les moins de 21 ans, le droit à l’allocation d’insertion sera conditionné à l’obtention du diplôme correspondant au ni­veau actuellement requis. Cela signifie qu’il faudra obligatoirement avoir réussi ses études pour bénéficier d’une allocation d’insertion avant l’âge de 21 ans. Deuxième modification, l’âge maximal pour introduire une demande d’allocation d’insertion est réduit à 25 ans, contre 30 ans aujourd’hui.

Pour Georges Gilkinet, député fédéral (Ecolo), « Cette mesure d’économies décidée par le gouvernement va frapper une génération décidément sacrifiée ». Il souligne par ailleurs que le gouvernement « s’attaque surtout à la partie francophone du pays, vu que 78% des bénéficiaires habitent en Wallonie ou à Bruxelles ».

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