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Cinq conseils pour réussir votre testament

Le Vif

Bien qu’il soit de moins en moins tabou d’en parler, le testament reste un mystère pour beaucoup. Voici les principales informations qu’il faut connaître pour lui donner toute sa valeur.

A quoi ça sert ?

Rédiger un testament n’est pas obligatoire, mais pourtant utile ! Ce document permet en effet de faire connaître ses dernières volontés et de s’assurer qu’elles seront respectées. En l’absence de testament, la loi dictera le partage de la succession en fonction de l’ordre des héritiers, du degré de parenté et éventuellement de la représentation (en cas de prédécès de certains héritiers) et de la fente (si le défunt n’a pas de descendance ni de frères et soeurs).

Quand rédiger son testament ?

La mort pouvant survenir à tout moment, il n’y a pas d’âge pour rédiger son testament. Lors de la rédaction du document, le testateur doit cependant être capable d’exprimer sa volonté en toute indépendance. Si le testament est réalisé chez un notaire, ce dernier veillera au respect de ses consignes.

Com

ment le rédiger ?

Le testament peut être dicté à un notaire devant deux témoins. On parlera alors d’acte authentique et il faudra en moyenne prévoir un budget minimum de 300 euros. L’avantage est que le notaire garantit qu’il a été rédigé en toute indépendance du testateur, que sa validité ne peut être contestée et que son exécution sera plus rapide. Le notaire sera aussi responsable de la conservation du document. L’inconvénient est que ce testament est moins souple si le testateur souhaite changer ses dispositions.

Plus simple, le testament olographe est écrit de la main du testateur, daté et signé. Il peut rester secret, n’entraîne aucun coût et peut être modifié à volonté, mais comporte des inconvénients : il peut facilement être détruit ou perdu et pourrait ne pas être applicable s’il manque de clarté ou s’avère incomplet. Ces risques peuvent être atténués en déposant le testament olographe chez un notaire qui pourra donner son avis sur sa conformité et renseignera son existence auprès du registre central des testaments.

Que léguer et comment ?

Avant la rédaction de votre testament, n’hésitez pas à faire un inventaire de tous vos biens : comptes bancaires, coffre-fort, immobilier, contrats d’assurance, fonds d’épargne retraite, moyens de transports, objets de valeurs (bijoux, oeuvres d’art, etc.). Voyez ensuite ce que vous souhaitez léguer, à qui et de quelle manière. Le legs universel consiste à céder à une ou plusieurs personnes la totalité de ses possessions. Le legs à titre universel permet quant à lui de déterminer quel pourcentage de la succession revient à qui. Enfin, avec le legs particulier, le testateur peut désigner quel bien revient à quelle personne. Sachant que la loi impose de réserver une proportion du patrimoine à ses héritiers directs, dits réservataires.

En plus de ce que vous léguez, vous pouvez aussi donner dans votre testament des instructions à vos héritiers : ce que vous souhaitez qu’ils fassent avec votre animal de compagnie ou comment vous désirez que se déroulent vos obsèques, par exemple.

Modifier son testament ?

Le testament peut être modifié à tout moment même si cela implique un peu plus de contraintes lorsque l’acte a été fait chez un notaire. Les changements peuvent concerner les bénéficiaires ou la forme de l’héritage, mais il ne faut pas non plus oublier de modifier le testament lorsque votre patrimoine évolue de façon significative. Dans tous les cas, le testament pris en compte lors du décès sera celui qui a été rédigé en dernier.

Marie-Eve Rebts

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