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cdH et MR poursuivent leurs négociations dans la discrétion

Après un week-end déjà studieux, cdH et MR ont repris lundi leurs négociations en vue de former de nouvelles majorités fr

Ces discussions sont organisées à Bruxelles dans un lieu qui n’a pas été révélé pour assurer la discrétion et la sérénité des échanges. Cette rencontre a rassemblé les chefs de cabinet des présidents Chastel et Lutgen, appuyés par quelques experts. Les présidents du cdH et du MR se sont aussi vus ce lundi, a indiqué le porte-parole du cdH selon qui « d’autres réunions auront encore lieu dans la semaine ». Dans un communiqué, le MR a fait savoir lundi en début d’après-midi qu’Olivier Chastel avait reçu mandat du Conseil du parti pour « poursuivre les négociations en vue d’aboutir à un accord en Wallonie ». « Il en appréciera le contenu avant d’en faire rapport aux instances du Mouvement Réformateur », appelées à valider tout accord de participation à une nouvelle majorité.

A Bruxelles, la situation restait lundi toujours des plus incertaines. Samedi, la ministre cdH Céline Fremault a appelé l’ensemble des partis à former une majorité alternative sans le PS. Un appel que le président de DéFI, parti incontournable pour la formation d’un nouveau gouvernement à Bruxelles, a toutefois jugé « prématuré ». Olivier Maingain dit plutôt vouloir prendre contact avec Ecolo pour élaborer une série de propositions conjointes en matière de réforme de la gouvernance qu’ils proposeront alors aux autres partis. Les deux formations se verront d’ailleurs mardi à 14h30 au Parlement fédéral pour en parler, a indiqué M. Maingain. Réunie en bureau politique lundi, la fédération bruxelloise du parti socialiste a saisi la balle au bond. « Pour le PS, pas de tabous! Nous plaidons l’exemplarité dans notre Région et nous soutiendrons toutes les initiatives qui s’inscrivent dans cet objectif », a-t-elle réagi dans un communiqué.

Le PS bruxellois rappelle à cet égard une série de propositions déjà avancées ces derniers mois, tant au Parlement bruxellois via le groupe de travail « Picqué », qu’au sein de la fédération, ou encore via le ministre-président Rudi Vervoort sur base d’une étude commandée auprès du Cevipol (ULB). Les socialistes annoncent d’ailleurs vouloir déposer une série de textes en matière de gouvernance dès cette semaine au Parlement bruxellois. « Quel que soit l’avenir du gouvernement bruxellois, nous sommes prêts à la radicalité pour changer les modes de gouvernance dans quel que domaine que ce soit. Et ainsi faire de Bruxelles une Région exemplaire », conclut le PS bruxellois.

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