Georges-Louis Bouchez. © Belga

Bouchez au turbin chez Chastel, et pas chez Michel

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Viré par Elio Di Rupo de la majorité à Mons, remplacé par Jacqueline Galant au parlement wallon, Georges-Louis Bouchez n’est pas resté longtemps sans emploi. Le voilà « délégué général du MR chargé de l’animation politique et de la prospective », un plein temps. Kesako?

« Je vais remplir trois types de mission », explique-t-il au Vif/ L’Express. Un : il entamera en septembre une tournée des sections locales pour expliquer la politique gouvernementale en vue des communales. Deux : il remplacera le président Olivier Chastel là où il ne peut se rendre. Trois : il générera des idées nouvelles pour les libéraux, comme l’allocation universelle, tout en créant du lien avec les syndicats, les universités… Et le turbulent Montois d’asséner : « Pour ceux qui mettaient en doute le soutien du parti à mon égard, voilà ma réponse. » Le Premier Charles Michel s’est investi personnellement dans son recrutement. Mais Louis Michel et Didier Reynders ont également été impliqués. « Tous ont été, eux aussi, trahis par Di Rupo », sourit Bouchez aux dents longues.

De source MR, on apprend que Georges-Louis Bouchez, après avoir été évincé de la majorité montoise, a d’abord été pressenti pour rejoindre le cabinet du Premier ministre Charles Michel. Il y aurait assuré une fonction de communication. Mais la piste a été assez rapidement évacuée à cause du syndrome de l’affaire du cabinet Milquet, nous dit-on. En effet, Bouchez compte bien affronter le PS, à Mons, aux communales de 2018 et il a besoin de souplesse dans son boulot pour mener campagne. Il valait donc mieux intégrer l’équipe au sein du parti, qui est une association privée, qu’un cabinet gouvernemental dont les membres sont rétribués avec des deniers publics…

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