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Avion ou train ?

Le ciel vidé de ses avions par les cendres de l’Eyjafjöll a fait et continue à faire pester des milliers de voyageurs immobilisés au départ ou bloqués chez eux.

On a bien dû muer terre et mer en roues de secours, mais ne voyageons-nous pas trop inconsidérément en avion, compte tenu de son degré de pollution atmosphérique ? Sous cet angle-là, les chiffres sont éloquents. Par passager transporté, l’avion, avec ses 120 g au kilomètre, émet la plus grande quantité de CO2 parmi tous les modes de transport (trois fois plus que le train).

Un éco-comparateur français va même plus loin, tout comme la SNCB quand il s’agit de faire plus spécifiquement la comparaison entre l’avion et le TGV. Sur Paris-Nice, l’indice serait de vingt fois plus élevé pour l’aéronef. La SNCB avance que le TGV émet en moyenne près de 10 fois moins de CO2 pour un même trajet.
Le ciel garde bien sûr l’avantage de la vitesse. Mais sur les trajets en-dessous de quatre heures, les compagnies ferroviaires comptent grignoter des parts de marché, notamment à la faveur du triplement du réseau européen des lignes à grande vitesse.

Le numéro du Vif/L’Express de ce vendredi 14 mai publie la future carte de l’Europe du train à grande vitesse. Au départ de Bruxelles, Liège ou Anvers, le TGV offrira, dans quelques années, de nouvelles solutions pour rallier le sud européen, et particulièrement l’Espagne.

P.S.

Dans Le Vif/L’Express de ce vendredi 14 mai : le dossier « Vivre sans avions ».

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