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Augmenter les mesures de sécurité, condition des policiers de l’aéroport de Zaventem pour reprendre du service

Alors que les négociations semblaient rompues entre la police aéroportuaire et les autorités, une nouvelle proposition a été présentée aux syndicats, ont fait savoir ces derniers à l’agence Belga. Le Premier ministre a quant à lui appelé à la reprise des négociations.

« Une nouvelle et plus importante proposition nous a été présentée », indique-t-on du côté syndical. Elle comprend la mobilisation de 200 personnes supplémentaires qui seront principalement chargées du screening à l’aéroport. En outre, un screening préalable de toutes les personnes travaillant à Brussels Airport, y compris les fournisseurs, serait effectué. Le ministère de l’Intérieur entend ainsi répondre à certaines revendications de la police aéroportuaire.

On ne sait actuellement pas si des engagements ont été pris sur la principale revendication des syndicats policiers, soit une garantie de contrôle systématique de tous les passagers et de leurs bagages à l’entrée du hall des enregistrements.

Outre une garantie de contrôle de tous les passagers à l’entrée du hall des enregistrements, les syndicats réclamaient également que la gestion des ressources humaines et du matériel soit revue. « Certains services ne sont pas suffisamment équipés en radios », illustrait le président du SLFP Police. Il est également question d’empêcher les véhicules d’approcher à moins de 100 mètres le terminal temporaire.

Appel du Premier ministre à la reprise des négociations

La sécurité du personnel et des voyageurs doit être garantie avant toute réouverture de l’aéroport, frappé par les attentats-suicides du 22 mars, a souligné M. Michel. Brussels Airport est pourtant « techniquement prêt » pour une reprise partielle des vols passagers, après le feu vert reçu jeudi des services de pompiers et de la Direction générale du transport aérien (DGTA). « Mais on n’y est pas encore, car il faut des policiers pour surveiller cet aéroport », a souligné Charles Michel.

Le Conseil national de sécurité se penchera vendredi sur cette réouverture partielle. Le Premier ministre espère donc une reprise des négociations. « J’ai demandé à la hiérarchie de la police de mener des pourparlers supplémentaires dans les heures à venir », a déclaré sur la VRT le chef du gouvernement, appelant à trouver un « équilibre ». « D’un côté, nous devons rouvrir l’aéroport au plus tôt, c’est important pour notre situation économique et pour notre image à l’étranger. Mais d’un autre, en tant que Premier ministre, il m’importe aussi de disposer de garanties de sécurité suffisantes. » La police de l’aéroport fait état notamment de travailleurs qui ont un passé judiciaire et disposent d’un badge d’accès temporaire à des endroits sensibles de l’aéroport. « Si cette information est correcte, cela constitue évidemment un problème », a commenté Charles Michel, évoquant la nécessité de nouvelles procédures.

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