Le Belge choisit une voiture plus grande mais avec un plus petit moteur

Au cours des 6 premiers mois de cette année, ce sont quelque 288.424 voitures neuves qui ont été immatriculées dans notre pays, contre 287.824 au premier semestre 2014. On peut donc parler de stabilité du marché automobile belge.

Il ressort également des chiffres de la FEBIAC que le consommateur belge choisit de plus en plus souvent une voiture essence, bien que la majorité des voitures particulières immatriculées dans notre pays sur les 6 premiers mois de 2015 demeurent animées par un moteur diesel. En 2008, 79% des voitures neuves vendues chez nous étaient des diesels. Cette proportion est aujourd’hui tombée à 59%. 38,8% des acheteurs ont opté pour une mécanique essence et le reste pour un mode de propulsion « alternatif » (électricité, gaz naturel). De nombreux constructeurs confirment cette tendance et ajoutent qu’auprès des particuliers, la proportion de voitures essence est encore plus élevée, surtout pour les modèles compacts (segments B et C). Autre constatation, les berlines perdent du terrain (-2%), tout comme les breaks (-1,62%), et ce au profit des SUV (+3,13%) qui possèdent aujourd’hui une part de marché de 22%. Les monospaces sont également en légère progression (+0,56%). Monospaces et SUV consomment davantage en raison de leur poids élevé et de leur moins bonne efficacité aérodynamique, ce qui se traduit aussi par des émissions de CO2 plus élevées qu’une berline comparable. Résultat, la diminution des rejets de CO2 du parc automobile global s’en trouve ralentie. Le consommateur a également tendance à choisir un plus petit moteur (plus sobre), ce qui est bon pour la réduction des émissions de CO2, mais à opter pour une voiture plus grande (SUV), ce qui l’est moins.(Belga)

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