Anderlecht fait le choix d’une politique répressive en matière de propreté

(Belga) Le nouveau plan d’action transversal pour la propreté des rues et des parcs publics à Anderlecht a été divulgué, jeudi, à 11h30, à la Maison de la participation. Il sera présenté au conseil communal en soirée.

« Je reçois constamment des lettres de gens qui en ont marre de la saleté », remarque l’échevine de la Propreté publique Elke Roex (sp.a). « Il faut arrêter ceux qui empestent la vie des autres. Anderlecht est une commune sale et les problèmes se multiplient dans des endroits qui n’étaient pas infectés avant. » L’adaptation du règlement de taxes permet une augmentation des tarifs, qui seront appliqués au 1er janvier 2014. L’effet financier attendu est une augmentation de 60%. Les déchets de construction passent ainsi de 160 euros/tonnes à 500 euros/m3, les tags de 40 euros/m2 à 500 euros/m2, les dépôts d’objets encombrants de 160 euros/m3 à 300 euros/m3 et les petites incivilités de 40 à 60 euros. De nouvelles taxes ont également été créées pour les déchets résiduels de véhicule et la distribution de tracts. Une action répressive « Trash » sera organisée chaque mois. Le nombre de taxes propreté est passé de 1.500 en 2011 à 2.016 en 2012 et atteint déjà 1.355 pour 2013. Parallèlement au volet répressif, la sensibilisation s’intensifie dans les écoles et par une campagne d’affichage. Les services propreté et espaces verts ont fusionné pour réorganiser la répartition des 137 employés par quartier. (Belga)

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