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Un astronome anversois découvre le plus lointain quasar

Un astronome anversois a découvert, avec une équipe de scientifiques, la source de rayonnement lumineux (quasar) la plus lointaine, révèle le magazine scientifique britannique Nature.

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Un quasar est une boule de gaz brillante au sein de l’Univers. La lumière qu’elle dégage provient d’un trou noir qui se situe en son centre.

Ce quasar, baptisé ULAS J1120+0641, a pu être détecté grâce au télescope infrarouge anglais « UKIRT ». A cet instrument, se sont ajoutés d’autres comme le FORS2 qui a permis de déterminer la distance qui sépare ce quasar de la Terre. Les observations ont ensuite révélé que la masse du trou noir située au coeur d’ULAS est celle du soleil… multipliée par deux milliards.

« Nous pensons qu’il y a seulement une centaine de quasars brillants avec un redshift (mesure qui calcule le temps entre lequel la lumière est émise et le moment où elle est reçue) supérieur à 7 dans tout le ciel, » conclut Daniel Mortlock, le premier auteur de l’article scientifique.

Le plus vieux quasar détecté par les astronomes datait de 870 millions d’années après le Big Bang. Or ULAS aurait existé lorsque l’univers était âgé de seulement 770 millions d’années. Il a donc fallu à sa lumière environ 12,9 milliards d’années pour rejoindre la Terre.

Cette découverte « nous offre une occasion unique d’explorer une fenêtre de 100 millions d’années dans l’histoire cosmique qui était auparavant hors d’atteinte », conclut Bram Venemans, l’astronome anversois.

Mathilde Perrin (stg)

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