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L’aspartame n’est pas cancérigène

L’aspartame, l’édulcorant le plus utilisé au monde pour remplacer le sucre, ne serait pas cancérigène et ne provoquerait pas un risque accru d’accouchement prématuré, comme deux études récentes l’avaient affirmé.

Les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), ont annoncé dans un communiqué que l’aspartame ne présenterait aucun danger pour la santé.

Ils ont jugé non probants les résultats de deux études portant sur le potentiel carcinogène (agent capable de provoquer le cancer) du produit chez la souris et sur l’association entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et le risque accru d’accouchement prématuré.

« Aucune preuve disponible dans l’étude Halldorsson ne permettait d’affirmer qu’il existait un lien de causalité entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l’accouchement prématuré », soutient l’Efsa.

Par ailleurs, « les résultats de l’étude Soffritti (sur le potentiel carcinogène) ne fournissent pas suffisamment de preuves scientifiques qui justifieraient de revoir les évaluations précédentes de l’Efsa relatives à l’aspartame », précise l’agence.

Les experts de l’Efsa avaient estimé en mars 2009 que « rien n’indiquait un potentiel génotoxique ou carcinogène de l’aspartame et qu’il n’y avait aucune raison de réviser la dose journalière acceptable de 40 milligrammes par kilo de poids corporel ».

L’aspartame remplace le sucre dans plus de 6.000 produits, sodas, boissons, bonbons, desserts, produits pharmaceutiques.

Les experts de l’Efsa se réuniront les 1er et 2 mars et « envisageront la nécessité éventuelle d’entreprendre des travaux additionnels en rapport avec ces études », explique l’agence.

« L’EFSA continuera de suivre attentivement les publications scientifiques dans ce domaine afin d’identifier toute nouvelle preuve scientifique concernant les édulcorants qui pourrait indiquer un risque éventuel pour la santé humaine ou qui serait susceptible d’affecter, d’une manière ou d’une autre, l’évaluation de la sécurité de ces additifs alimentaires », précise toutefois l’agence.

Le Vif.be, avec Belga

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