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« L’activité du cerveau ne se limite pas à des zones précises »

Le Vif

Lier l’activité du cerveau à des zones précises constitue une vision limitée. Notre cerveau est un système actif en permanence. Si nous apprenons quelque chose, cette information s’ajoute à l’activité existante, estime une équipe internationale de psychologues emmenée par David Alexander et Cees van Leeuwen, de la KU Leuven.

Le cerveau peut être étudié de différentes manières. Généralement, les scientifiques observent l’activité locale au sein du cerveau, par exemple au travers des aires de Brodmann, des zones du cerveau avec une fonction spécifique. A l’aide d’électroencéphalographies, on mesure l’activité électrique pendant un ordre et on essaye de la situer dans une ou plusieurs de ces aires. Pour la parole notamment, ce sont les aires du langage qui sont actives.

Une équipe internationale de psychologues a étudié le cortex cérébral dans son ensemble. « Si nous mesurons l’activité électrochimique de tout le cortex, nous voyons des patrons d’ondes. L’activité cérébrale n’est donc pas uniquement locale mais se meut d’une partie à l’autre du cerveau. L’activité locale dans les aires de Brodmann n’est rien de plus que le résultat moyen de ces mouvements d’ondes », tente d’expliquer David Alexander.

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