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Japon : une mission inhabitée sur la Lune pour 2018 ou 2019 ?

Stagiaire Le Vif

L’agence d’exploration spatiale japonaise (Jaxa) a proposé au gouvernement en début de semaine son plan concernant une mission inhabitée sur la Lune. Le décollage pourrait se faire entre 2018 et 2019.

Ce projet sur lequel travaille l’agence Jaxa depuis plusieurs années portera le nom de Slim, « l’atterrisseur intelligent d’inspection de la Lune ». Son objectif ? Se poser sur la Lune pour permettre au Japon de devenir le quatrième pays à réaliser une telle performance après l’ex-URSS, les États-Unis et la Chine. Certains médias japonais évoquent aussi une préparation technologique pour une future mission sur Mars dans quelques années.

Cette machine, d’à peine 150 kg, devrait être propulsée par la petite fusée japonaise Epsilon, d’après la RTBF. Elle est surtout programmée pour atterrir tout proche du cratère Marius, la découverte de la sonde Kaguya en 2013 d’après les documents de la Jaxa. Slim est une machine programmée qui « atterrit précisément à l’endroit décidé », poursuit l’agence.

Pour le moment, c’est surtout le contenu d’un plan qu’elle a dévoilé au gouvernement avec des possibilités de dates. « L’échéancier n’est pas officiellement décidé, mais l’horizon 2018-2019 évoqué est une possibilité », a déclaré mardi un porte-parole de la Jaxa.

Premier objectif de la conquête spatiale japonaise

En 2007-2008, une sonde avait été envoyée pour graviter autour de la Lune et ramener des observations même si elle était restée à plusieurs dizaines de kilomètres du satellite.

En 2009, le gouvernement avait annoncé ses désirs d’envoyer sur la Lune d’ici 2020, un robot à deux jambes capable d’explorer la surface et transmettre des images aux scientifiques pour faire avancer leurs études. « Nous souhaitons envoyer sur l’astre lunaire un bipède robotique pour effectuer des observations poussées du sol et de l’environnement, dans le but d’y mettre en place ensuite une station humaine de recherches scientifiques » avaient inscrit certains chercheurs sur leur projet d’études. La mission inhabitée pourrait donc être un premier bon test.

Par Camille Ledun

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