Les 190 ans de la Belgique en 50 mots: école

Comment la Belgique en est-elle arrivée à ce qu’elle est aujourd’hui ? Qui a fait quoi, quand, où et comment pour nous y mener ? En voici le récit. Sous forme de lexique. De A à Z. Et en toute décontraction. Décomplexé, au fond.

ÉCOLE

Question très coupante. On s’est beaucoup scindé, en Belgique, sur les questions scolaires. C’est parce qu’elle n’était pas libre de développer son réseau d’écoles privées que l’Eglise catholique a voulu sortir les provinces belges du royaume protestant des PaysBas, et c’est parce qu’elle ne voulait pas que se développe un réseau unique d’écoles neutres que l’Eglise catholique continue à scolariser plus de la moitié des élèves belges. C’est parce qu’elle trouvait les enfants mieux éduqués à l’usine et aux champs que la Belgique n’a imposé l’obligation scolaire qu’en 1914. C’est parce que les Flamands craignaient une francisation par l’instruction qu’ils ont réclamé la flamandisation progressive des enseignements primaire, secondaire, puis supérieur, ainsi que la scission du ministère de l’Education nationale en deux ailes, puis en deux ministères, puis en deux Communautés.

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